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jeudi 9 juin 2022 à 19h

Soirée Kurde : Teymour, l'enfant qui a survécu

Possibilité de petite restauration Kurde

Un récit du génocie des Kurdes par le régime de Saddam Hussein
D'après l'interview de Teymour réailsée par Arif Qorbani

Illustration par Edith Henry

Teymour, avait douze ans en 1988. Il était Kurde dans l'Irak de Saddam Hussein. Une nuit, dans un désert, loin des montagnes qui l'ont vu naître, il a été le seul à survivre.

Des centaines de femmes et d'enfants autour de lui ne verront plus le jour.

Les hommes et les vieux avaient déjà disparus.

Un berger arabe chiite va soigner ses blessures et le confier à une famille

en ville...Plus tard les politiciens américains se serviront de lui.

Adaptation et lecture : Bertrand Foly
Musique : Juliette Kapla (voix) et Timothée Couteau (violoncelle)

Avec la présence et le témoignage d'Osman Sarkar, musicien et interprète à l'hôpital de Dunkerque qui, après la représentation, partagera ses connaissances des sombres années "Saddam", de celles qui ont suivies et de la situation actuelle des kurdes, vivant au Kurdistan ou réfugiés en Europe

18h00 : Inauguration de l'exposition

Deux artistes vont exposer des œuvres en lien avec le Kurdistan :

- Anne Benoît
- Édith Henry

L'exposition restera jusqu'au 02 juillet

Hommage à des Terres Souffrantes - Anne Benoit

Au départ, fascinée par les hommes et femmes combattants Kurdes,

j'ai beaucoup regardé leurs images, leurs visages et leurs chars.

Sur les photographies de presse j'ai remarqué plus particulièrement les

motifs de camouflage de leurs chars.

A la place des taches végétales habituelles, on avait des signes très graphiques évoquant des armes, des flèches, des oiseaux, des grues,

des envols…

La beauté de ces signes contrastait avec la tragédie que vivaient ces soldats souriants et fiers.

Comme pour la série des paysages, j'ai mêlé des emprunts aux photos de presse et aux images à caractère historique, à d'autres éléments répétitifs

qui donnent à ces peintures une visée plus générale sur les tragédies humaines. Apparaissent différents motifs, saturant l'espace.

Parmi eux le chien loup est un guetteur, un témoin, une victime.

La peinture « en réserve » nous montre un monde peuplé de fantômes.


L'ensemble du travail nous parle d'impuissance, la nôtre, d'angoisses sourdes et souterraines, mais en même temps d'une envie de comprendre l'indicible.

Anne Benoit, Janvier 2022