mercredi 17 juin 2015 à 19h
Partage de savoirs avec Saïd Bouamama - Roubaix en Transition
4 chercheurs proches de l'Université Populaire et Citoyenne de Roubaix et de la coopérative Baraka ont accepté de venir partager leurs savoirs et de réagir à la proposition pour un Roubaix en transition écologique et sociale (programme complet sur www.upc-roubaix.org).
Le mercredi 17 juin nous reçevrons Saïd Bouamama, sociologue spécialiste des dominations prenant pour objets les questions liées aux quartiers populaires, aux ouvriers et à l'immigration.
Depuis 25 ans, date de création du GIEC qui regroupe les climatologues, on évalue à 60 % l'augmentation des missions mondiales des gaz à effets de serre. Les nuages de la catastrophe écologique gonflent et devraient nous obliger à penser un changement de civilisation mais c'est « la crise », la question du chômage, la course à la croissance qui focalisent toute notre attention. Chacun d'entre nous, à partir de sa position, cherche à assurer en permanence une meilleure place dans la compétition. C'est cette logique qui aboutit à des guerres civiles mondialisées et des pollutions massives. Au regard des expériences innovantes du mouvement des Villes en Transition ou encore des Indignés, comment avancer, quelle que soit notre position, pour résister à cette logique de compétition ?
Chaque rencontre est divisée en 3 temps : un exposé, un travail en petits groupes, un débat.
Le mouvement des Villes en Transition
Une initiative de transition est un mouvement de citoyens qui prend acte d'une double menace : le pic du pétrole et le dérèglement climatique. Pour surmonter la catastrophe, Le mouvement s'y prépare concrètement en imaginant l'avenir sans énergies fossiles.
Il s'agit de mettre en place des actions visant à :
- réduire fortement, individuellement et collectivement, la
consommation d'énergie d'origine fossile et nos émissions de CO2
- renforcer la résilience de notre ville après plus d'un siècle d'industrie et de commerce textile, notre capacité à absorber les chocs à venir, par une relocalisation de l'économie
- renforcer les liens, les solidarités et la coopération entre l'ensemble des acteurs du territoire
- acquérir les compétences qui deviendront nécessaires au renforcement de notre autonomie.
« Nous ne savons pas si ça va marcher, mais nous sommes convaincus que : si nous attendons les gouvernements, ça sera trop peu et trop tard ; si nous agissons individuellement, ça sera trop peu ; si nous agissons en tant que communautés locales, ça sera peut-être assez, peut-être juste à temps. » Mouvement des Villes en Transition
Source : http://www.upc-roubaix.org/spip.php?rubrique3
Source : message reçu le 4 juin 16h